le voyage de la peinture en afrique

la démarche “les pieds sur terre” n’est pas humanitaire, elle est humaine
les enfants s’expriment et se confrontent à la réalité par la représentation qu’ils en ont,
cette expérience de “la peinture”, partout la même, quelque soit le continent, met en
lumière un socle commun à la race humaine, que je m’emploie à explorer.

j’ai vécu 6 mois de voyage intense, immergé dans les cultures de l’afrique de l’ouest.
12 grandes étapes, entre dakar, ziguinchor, bamako, ouagadougou et lomé
en faisant le bilan du voyage je réalise qu’il y a eu 31 ateliers de “la peinture” avec les
enfants
une partie dans des structures comme des écoles, des centres sociaux, des lieux culturels
du réseau français, ou simplement dans les familles qui m’ont accueilies,
une autre partie des ateliers a eu lieu dans des endroits où les besoins vitaux étaient
souvent la première préoccupation, des centres de scolarisation des enfants mendiants,
des centres pédopsychiatriques, des orphelinats, avec des enfants travaillant dans la rue
partout les enfants plongent sans retenue dans l’atelier et l’univers de la peinture ;
les structures officielles ont montrées un vif intérêt

au terme de ce périple de 2500 peintures, je peux dire : oui ! les enfants aiment peindre,
spontanément, tous avec la même joie, quelque soit leur culture ou leurs conditions de vie,
en afrique comme en europe…
“la peinture” par essence se partage ; les ateliers égrainés le long de la route ont donnés
à certains le goût de poursuivre l’expérience
de retour en Europe, riche de milliers de documents et dans l’idée de continuer ce partage
j’ai réaliser une série d’expositions et édité mon carnet de voyage

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